De Miami à Paris. Booba débarque à peine de Floride,

De Miami à Paris. Booba débarque à peine de Floride, où il habite, pour enflammer Bercy. Un concert unique qui affiche complet, dans la foulée de son dernier album, « Lunatic », vendu à près de 100000 exemplaires.

Le rap français est-il dans une période particulièrement faste?
Cela fait un moment que ça dure. A chaque nouvelle sortie de disque, le rap français est bien placé. Je suis numéro un des ventes régulièrement, comme l’ont été Soprano, la Fouine ou Diam’s. Après, chacun son style. Moi, je ne suis pas très famille. Mais c’est une musique qui vend autant que la variété et pourtant elle n’a pas le même accès aux médias.

C’est-à-dire?
Je remplis Bercy tout seul, sans l’aide de personne, sans partenariat avec de grosses radios. C’est mon travail de fourmi, celui de mon équipe, sur Internet, qui a permis d’élargir le public et de jouer à guichets fermés. Cette musique ne se démocratise pas pour autant. On s’intéresse à mon travail parce que je fais parler de moi quand je suis numéro un des ventes ou lorsque je jette une bouteille dans le public, pendant un concert. Mais cela changera vraiment quand je passerai sur les mêmes radios que Céline Dion ou Florent Pagny.

Mais Soprano juré dans une émission de télé comme « Sing Off », c’est significatif non?
Cela n’apporte rien. C’est du vent. On le prend lui parce qu’il est gentil, démago, il a une image présentable. Il n’y a aucun risque. C’est pas cela qui nous fera passer sur « Chante France ».

Source : http://www.leparisien.fr/musique/booba-je-remplis-bercy-sans-l-aide-de-personne-01-10-2011-1634222.php