Le 21 février prochain sera disponible le livre « L’effroyable imposture du Rap » de Mathias Cardet dénigrant l’industrie du Rap, Olivier Cachin a récemment réagit en publiant un article sur le site du nouvelobs.
Un pamphlet tire sur le rap à boulets rouges. Mais “L’effroyable imposture du rap” de Mathias Cardet atteint-il sa cible ? Analyse d’un curieux ouvrage écrit par un infiltré qui enfonce sans peur quelques portes ouvertes.
Dès l’introduction (c’est le cas de le dire), on sait cash qu’on a ici à faire à un pamphlet tout en finesse. Mais c’est la loi du genre : le rap, utopie urbaine devenu marché de masse aux États-Unis puis en France, est loin d’être à l’abri des critiques. Les passions qu’il suscite sont d’une intensité à la hauteur de ses prétentions révolutionnaires, lyriques et commerciales. Alors 180 pages pour démonter une “effroyable imposture”, au-delà de ce titre pute en bas résilles et rouge à lèvres gras, pourquoi pas.
On poussera même la mansuétude jusqu’à ne pas considérer comme éliminatoire la proximité idéologique d’Alain Soral, fondateur de la maison d’édition publiant ce livre, cabri politique slalomant du PC au front national qui fustige le communautarisme et se revendique “nationaliste de gauche”.
Mathias Cardet, 38 ans, l’auteur, n’est pas un total inconnu. Il a écrit un premier essai, “Hooliblack”, récit de sa vie de supporter du PSG dans lequel il se décrit comme “noir, patriote, adepte d’ultra violence et supporter du PSG”. Ce SDF du hooliganisme a une maison : “Le Parc, c’est chez moi. Ce stade, c’est comme le miroir d’une société aux relents nauséabonds, le reflet d’un communautarisme grandissant, le laboratoire de la banlieue”.
Découvrez l’article complet d’Olivier Cachin sur le site du Nouvel Observateur que vous pouvez retrouver en intégralité sur le lien suivant : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/780648-il-compare-booba-a-amandine-du-38-cardet-l-effroyable-pamphlet-d-un-repenti-du-rap.html