Arsenal bientôt racheté par des fonds du Qatar et des Emirats Arabes Unis, Marginalisé depuis dimanche dans la course à la Ligue des champions, Arsenal a dû réagir ce week-end à l’hypothèse d’un rachat par des fonds moyen-orientaux. L’actionnaire américain Stan Kroenke a fait savoir qu’il n’était pas vendeur. Mais ces informations mettent une nouvelle fois en avant le manque d’ambition et de réussite sportive d’Arsenal sous la direction de l’Américain.
Dans le modèle de développement actuel d’Arsenal, la qualification pour la Ligue des champions est un impératif économique absolu, le seul capable de permettre le remboursement des traites pour la construction de l’Emirates et de dégager une marge à deux chiffres pour assumer le train de vie du club, même si celui-ci est plus modeste que naguère, ou en tout cas pas suffisant pour concurrencer les plus grandes équipes européennes. Cinquième de Premier League à cinq points du barrage, Arsenal est plus fragile que jamais depuis sa défaite de dimanche à Tottenham (2-1).
C’est précisément parce qu’Arsenal est sorti de ce gotha des premières puissances sportives européennes que la moindre hypothèse de changement dans la structure du capital des Gunners, et donc de stratégie globale, crée toujours des étincelles en Angleterre. L’étincelle, ce sont les journaux anglais qui l’ont allumée en évoquant ce week-end une offre de rachat de 1,5 milliard de livres (1,75 milliard d’euros) émise conjointement par deux fonds d’investissements du Qatar et des Emirats Arabes Unis.
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