La PlayStation 3 interdit dans les prisons françaises, Prisonnier depuis au moins décembre 2009, Monsieur B. est autorisé à utiliser sa PlayStation 3 dans sa cellule. Sauf qu’en janvier 2010, ce détenu est transféré au centre pénitentiaire de Fresnes, où l’administration refuse de lui restituer sa console de jeux vidéo. Motif invoqué : l’appareil n’est pas conforme aux règles de sécurité en vigueur au sein de l’établissement. En septembre 2010, le prisonnier déménage à nouveau, et prend cette fois la direction de la maison centrale d’Arles.
Le 8 octobre 2010, le détenu demande au directeur de la prison de lui rendre sa PlayStation 3. Mais trois jours plus tard, ce dernier rejette cette demande, ce qui conduit Monsieur B. à attaquer ce refus devant le tribunal administratif de Marseille, afin d’obtenir l’annulation de cette décision.
Toutefois, les juges de première instance ne l’ont pas entendu de cette oreille, puisqu’ils ont débouté le plaignant le 31 mai 2011. Le détenu a néanmoins poursuivi jusqu’en appel, où il vient de subir un nouveau revers. La cinquième chambre de la cour administrative d’appel de Marseille, dans un arrêt en date du 28 février 2013, a en effet retenu que « le directeur de la maison centrale d’Arles pouvait tout à fait prendre la décision litigieuse en se fondant sur la circulaire du 13 octobre 2009, laquelle lui permet de refuser à un détenu qui est transféré au sein de son établissement de conserver dans sa cellule une console de jeux dès lors qu’il estime que cette console est une console communicante susceptible de poser des problèmes de sécurité ».