Ce mercredi, le rappeur Orelsan a été rejugé pour des poursuites faites à son encontre par plusieurs associations féminines pour ses textes provocants et violents à l’envers de femmes lors de son concert au Bataclan à Paris en 2009.
Alors qu’il avait été relaxé en 2012 suite à des plaintes engagées par l’association Ni putes ni soumises pour les paroles de la chanson Sale pute, le rappeur de Caen s’est vu ensuite poursuivi en justice par plusieurs associations féministes (Les Chiennes de garde, le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial) pour son concert à Paris en mai 2009.
Orelsan avait été condamné en première instance à 1 000 € d’amende avec sursis pour injure et provocation à la violence envers les femmes mais il a fait appel de cette décision qui sera de nouveau jugé aujourd’hui devant la Cour d’Appel de Paris.
«Les féministes me persécutent, comme si c’était d’ma faute si les meufs c’est des putes», le tribunal avait condamné une injure sexiste et pour la phrase «renseigne-toi sur les pansements et les poussettes, j’peux t’faire un enfant et t’casser le nez sur un coup de tête», ainsi que «ferme ta gueule ou tu vas de faire marie-trintigner (…)», Orelsan avait été reconnu coupable de «provocation à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur sexe».
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