Disiz : « Si ce sont les chiffres qui décident, le numéro 1 c’est Maitre Gims », découvrez la première partie de l’interview de Disiz par rapport à la sortie de son album Transe Lucide. L’artiste nous fait part de sa satisfaction concernant l’exploitation de son précédent projet Extra Lucide.
Néanmoins Disiz regrette que son message n’ai pas forcément été entendu dans les quartiers .« Je voulais qu’on me réécoute un petit peu dans les quartiers (..) j’aurais aimé que certains propos que je défends soient un peu plus exposés » déclare le franco-sénégalais.
Dernièrement le MC s’est beaucoup mélanger avec des rappeurs de la nouvelle génération ce qu’il explique par la volonté de prouver qu’il « sait encore rapper et qu’il n’a pas un rap d’ancien ». Il voit ce type de combinaisons bénéfique pour les deux parties. S’en suit un échange autour du morceau MC Kissinger. Selon Disiz les musulmans sont stigmatisés en France . « Quand tu vois les couv’ de l’Express , les couv’ du Point, les raccourcis, les amalgames (…) il y a une islamophobie ambiante c’est sûr et certain ». observe-t-il.
Pour finir, il explique pourquoi dans son morceau Rap Genius il reprend à sa facon une phase de Booba « C’est vrai que quand tu regardes nos textes, on ne dit pas la même chose. J’ai une vision qui est beaucoup plus altruiste que la sienne. Ça ne veut pas dire que je me mets en opposition ou que je pense que mon rap est mieux que le sien. » commence le rappeur. En revanche, il estime qu’aujourd’hui le discours qu’il prône est aujourd’hui moins écouté. « On fait croire dans les quartier qu’il y a un discours qu’on ne peut plus entendre (…) comme si c’était devenu quelque chose de ringard » analyse Disiz.
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