Aux Etats-Unis, Kendrick Lamar a traité de la question des afro-américains avec beaucoup de brio dans son titre « The Blacker The Berry ». Et il n’est pas le seul, car les questions raciales sont revenues au premier plan avec les scandales à répétition qui ont impliqué des forces de police dans la mort d’afro-américains. En France, il n’y a pas d’équivalent de Kendrick Lamar. Aucun artiste n’arrive à concilier à ce jour la musicalité et l’engagement politique. Pourtant, Fik’s, rappeur déjà confirmé, qui a une longue carrière dans le milieu associatif et notamment dans le réseau « Rezus » esquisse sa vision de la question noire en France. Bien sûr, en France, la question de l’esclavage ne vient pas alourdir le contexte comme aux Etats Unis. Mais il y a eu la colonisation, puis le racisme.
A ses dires, Fik’s est dans l’edutainment, un mot inventé pour l’occasion. Bercé par la musique des pères fondateurs du Hip-Hop aux USA, Fik’s s’efforce de concilier la musique avec l’éducation des jeunes. Il n’est pas anti-trap ou contre le Rap qui se fait aujourd’hui mais il se voit mal jouer au Thug à 30 ans passé.
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