Le Rap a évolué avec son public. Si les Mc’s des années 90′ berçaient l’élite des quartiers avec des lyrics engagés et conscients, les nouveaux venus sont des rappeurs ambiancés de chichas et de clubs. La mélodie a pris le pas sur le sens. Mais c’est aussi ce que réclame un public plus ouvert sur la fête qui a su briser les chaînes du racisme de société. Fik’s Niavo est un rappeur conscient ou au moins engagé…
Originaire du 91, dans un département où le Rap ricain a eu plus d’influence qu’ailleurs. Fik’s Niavo découvre la musique avec NWA, Public Enemy, Gangstarr et d’autres artistes de Rap US qui lui ont permis de façonner son concept de « edutainement ». Ce concept signifie qu’un artiste de Rap est le meilleur représentant de la minorité muette, et doit à ce titre témoigner et pas seulement chanter.
Cette année 2016 a été riche en événements. Certains retiendront les attentats qui ont frappé la France et l’Europe, symbole du retour en force de la religion, et de la fin de la paix civil qui semblait s’imposer. L’année 2016 c’est aussi la mort de certaines personnalités comme Mohammed Ali qui reste une figure aux Etats Unis et dans le monde. C’est aussi d’autres drames internationaux qui ont marqué les esprits.
Fik’s Niavo fait son bilan de l’année 2016. On y retrouve tout l’engagement d’un artiste à l’écoute du pays et un artiste qui n’a pas trahi le testament de ses modèles :