Les nouvelles révélations sur l’exécution de Samat sauvagement abattu sur un parking

Samat : les nouvelles révélations sur son meurtre, sauvagement fusillé sur un parking
Au mois d’octobre 2019, nous apprenions le décès tragique du rappeur français, Samat abattu sauvagement par balles à l’âge de 37 ans sur un parking du McDonald’s de Garges-lès-Goness dans le Val-d’Oise alors qu’il était à l’époque en permission de sortie suite à une mis en examen pour vente d’armes remilitarisées et pour trafic de stupéfiants, des nouvelles révélations sur l’enquête de son assassinat viennent d’être dévoilées.

Après cette fusillade le ou les tireurs avaient réussi à prendre la fuite, la police avait procédé à l’arrestation au mois de juin dernier de 4 personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce meurtre et un cinquième individu était sous le coup d’un mandat d’amener dans cette affaire particulièrement grave de règlement de compte entre malfaiteurs. Le chanteur avait déjà survécu à deux autres tentatives d’assassinat, d’après les éléments de l’enquête révélés par Le Parisien, Samat a été mitraillé à la Kalachnikov dans sa voiture avec à ses côtés sa femme sortie indemne de ce drame, il a été touché par 19 coups de fusil dont 5 à la tête, le meurtre a été classifiée comme une exécution par la justice.

Le Parisien a dévoilé cette semaine des nouveaux éléments dans l’enquête de la mort de Samat en confirmant la théorie du règlement de compte prémédité le tout sur fond de racket, grâce à des écoutes téléphoniques les enquêteurs ont réussi à identifier la raison de cet assassinat. Ce drame est lié à une tentative d’extorsion d’un garage de Stains de la part du rappeur français, « Les investigations ont permis de comprendre que le mécanicien versait 5000 euros par mois à ces hommes pour être protégé » explique le quotidien, mais le lieu était sous la protection des frères B, une puissante famille du quartier de Clos Saint-Lazare. Celle-ci n’a pas apprécié les agissements d’Anthony Edet de son vrai nom et a décidé lancer une expédition punitive contre lui en le traçant avec une balise GPS sur sa voiture pour suivre son itinéraire avant de l’abattre.

Les quatre suspects dont le gérant du garage en question déférés devant le juge d’instruction ont nié les faits alors que l’individu suspecté d’être le tireur a réussi à prendre la fuite dans un autre pays et risque donc de ne pas être retrouvé. « Ce garage et ses protecteurs sont au centre de cette affaire. Il est clair que le patron n’est pas mis en examen pour rien. On ne peut pas accepter que l’on puisse tuer une personne dans la rue avec une arme de guerre pour régler des conflits » a déclaré le juge en charge de ce dossier.