Après avoir ambiancé tout la France l’année dernière avec son couplet sur le single “Bande organisée” en compagnie de SCH, Kofs, Jul, Elam’s, Soldat, Houari et Naps, Soso Maness a annoncé en début de semaine la sortie de son nouveau morceau intitulé “Zumba Cafew”, tout le monde s’attendait à un titre très dansant et festif mais le rappeur français à pris le public à contre-pied avec un titre rap dans ambiance sombre et également un petit tacle à la série “Validé” réalisée par Franck Gastambide.
Quel meilleur contrepied pour un des artistes les plus en vu de 2020 que de sortir “Zumba Cafew”, reprenant le gimmick qui l’a fait changer de statut dans le rap français ? Loin des pas dansants qui ont mis la lumière sur la carrière du marseillais, Soso Maness offre aujourd’hui un regard froid et rétrospectif sur son année écoulée. Un morceau fleuve sous forme de bilan artistique, entre remise et question et affirmation. Une vraie prise de position pour un nouveau single loin des projecteurs.
“Dans ta parole, y a peu de crédibilité, j’suis qu’un homme mais au moins, j’ai mes idées, c’est pour ça que j’ai refusé la série Validé” lâche Soso Maness après le deuxième couplet du morceau en révélant qu’il a refusé participer à la série française sur le rap français en expliquant qu’il est un homme de principe et qu’il n’est pas dans la musique pour faire l’acteur. La sortie de ce nouveau single est également accompagnée de son clip réalisé par Comm et produit par NVZ.
Soso Maness avait déjà critiqué la série “Validé” lors d’une interview au moi de juin dernier, “Moi qui connais la musique même s’il y a des éléments qui me font penser à la réalité, c’est trop. Y a des bons trucs, mais après ça devient too much. (…) Le toxico là, je lui mets une gifle et il va dormir. Il peut pas me menacer, c’est pas possible” avait-il déclaré avant d’ajouter “C’est surcoté. Même si j’ai passé un bon moment devant durant le confinement, on reste sur une façon de filmer qui est très Gastambiesque, qui est une grosse caricature de la banlieue, de sa communauté, pour faire rire ou fantasmer”.