Le 8 avril, Akhenaton a dévoilé son nouveau livre intitulé “La faim de leur monde“, à cette occasion pour en assurer la promotion, le rappeur Marseillais du groupe IAM était invité dans l’émission “C à vous” diffusée sur France 5 et s’est exprimé sur la télé-réalité pour dénoncer l’effet néfaste de ce type de programme télévisé sur les plus jeunes.
Akhenaton vient également de sortir le single “La faim de leur monde” qui fait suite au morceau légendaire “La fin de leur Monde” en featuring avec son compère Shurik’N extrait de l’album Soldat De Fortune, “Un titre de dix minutes sur les mensonges, les hypocrisies et les injustices de la politique internationale, de la perception du 11 septembre en Occident aux séquelles de l’Afrique postcoloniale mis en lumière par un clip, réalisé à partir d’images choc.”, ce classique de sa discographie se conclu sur le constat “Ça ne peut qu’aller mieux” mais malheureusement 15 années après l’état du monde actuel ne s’est pas amélioré ce qui a inspiré le rappeur d’IAM pour l’écriture de ce nouveau titre.
Akhenaton a poussé un coup de gueule contre les effets négatifs des émissions de télé-réalité, “Moi, ça ne m’intéresse pas, c’est la seule chose que j’ai interdite à mes enfants, c’est à dire que mes enfants grandissent dans la liberté de culte, de religion, dans la liberté alimentaire, ils font ce qu’ils veulent mais ça, c’est la seule chose que j’ai interdit à la maison au début des années 2000, c’est interdit“ a-t-il confié sur son choix d’interdire ce genre de programme à ses enfants. AKH a ensuite continué d’expliquer les raisons de cette décision, “C’est à dire que ce n’est pas que la téléréalité c’est tout ce que ça engendre derrière, après on se plaint qu’on a des gamins et des gamines violentes dans certains quartiers pauvres qui essaient d’imiter tout ce qui est clinquant tout ce qui est brillant et de posséder des choses comme on leur dit dans ces émissions là et qui n’y ont pas accès et qui y accèdent par des moyens beaucoup plus offensifs” a-t-il commenté avant d’ajouter, “Donc attention on est dans une société qui est à la mesure de ce qu’on fait, si on produit des mauvais programmes, après les gens qui produisent ces programmes il ne faut pas qu’ils se plaignent de l’état du pays, de l’état de la jeunesse en France, j’ai l’impression qu’aujourd’hui beaucoup de boomerangs qu’on a envoyé sont en train de nous revenir dessus”.