Dépité par la nouvelle génération de rappeurs, LIM les accuse tous de tricherie

Dépité par la nouvelle génération de rappeurs, LIM les accuse tous de tricherie

Les morceaux ne sont plus engagés

Au début des années 1990, LIM a débuté sa carrière dans le rap français avec le groupe Mo’vez Lang composé de Cens Nino et Boulox Force avec des nombreux albums et mixtapes dont la série “Violences Urbaines” à son actif en groupe ou en solo, le rappeur qui a fait ses premières apparitions discographiques à l’âge d’or du rap français et marqué tout une génération d’auditeurs s’est fait très discret ces dernières albums avec un dernier album en date paru au mois de juin 2019 avec le projet “Renaissance”.

Depuis quelques jours LIM a refait parler de lui pour ses déclarations sur le rap actuel lors d’une interview accordée au média “Dems media” dans laquelle il a fait un constat amer sur la nouvelle génération des rappeurs en France tout en revenant sur carrière ainsi que ses projets à venir comme le dernier volet de ses mixtapes “Violences urbaines” ou encore l’ultime album de la carrière de Booba ainsi que sa marque de CBD.

LIM très remonté contre la nouvelle générations de rappeurs

Selon LIM le rap français était à son époque un courant musical “pour ceux qui ont quelque chose à revendiquer” avant d’expliquer qu’il regrette que tant de rappeurs aient rejoint des majors de l’industrie musicale au lieu de rester indépendant en précisant que d’après lui tous les artistes trichent avec le streaming puis de conclure, “On est loin de notre époque, les morceaux ne sont plus engagés, ils sont engagés pour une meuf à l’hôtel, une féfé ou du Versace. Le rap ce n’est pas ça faut arrêter” a-t-il conclu.

On est loin de notre époque…

“Prendre un son de dance machine, à l’époque pour ceux qui s’en souviennent, et mettre dessus une mélodie du Club Dorothée, pour moi c’est pas ça le rap” a-t-il déploré lors de cet entretien sur le rap français actuel avant de poursuivre “J’ai jamais trop écouté, j’écoute quelques fois, y a des trucs qui sont pas mal, d’autres moins. Tourner des clips en Ferrari et rentrer chez soi en bus, il y a un problème. À la base, le rap, c’est un truc qui est fait pour retranscrire nos vies, essayer de faire passer des messages. Aujourd’hui quand tu vois le rap, j’ai l’impression, ils sont tous blindés”.