PNL : traumatisé par Nos et Ademo, leur producteur NK.F se confie

On en sort traumatisés…

Le retour de PNL se fait attendre pour les fans d’Ademo et NOS, depuis des longs mois, c’est le silence absolu du côté des deux frères. En plus de cette absence musicale, les auditeurs du groupe de rap français originaire de la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes n’ont pas pu retrouver Tarik et Nabil Andrieu sur scène en raison de trois reports consécutifs de la tournée « Deux frères ».

Avant de pouvoir retrouver les deux frères en concert à partir du mois de mai 2022, le producteur NK.F vient d’accorder une interview au quotidien québécois La Presse au sujet des deux membres du groupe PNL et il a fait quelques confidences sur la façon de travailler en studio d’enregistrement d’Ademo et NOS qui sont très exigeants dans la conception des morceaux. L’ingénieur du son a produit des nombreux titres à succès de PNL tel que « Au DD« , « DA », « Jusqu’au dernier gramme », « Naha », « A l’ammoniaque », « Le monde ou rien », « Oninzuka » ou encore « Bené ».

NK.F et PNL dégoûtés après la sortie de l’album

Lors de cet entretien avec le média canadien, NK.F s’est longuement exprimé sur sa collaboration avec PNL, « Ce sont des amis, mais on est aussi très, très liés sur le plan artistique, parce que leur travail et le mien ont fusionné » a-t-il tout d’abord révélé. « Quand je suis en studio, ils me demandent toujours d’aller au-delà de mes limites » confie le producteur avant de continuer son explication, « « Fais tout ce que tu n’as pas essayé, fais tout ce que les autres ne veulent pas faire, propose-nous. » On n’a jamais été à l’opposé dans notre vision artistique. Sur le plan de la technicité, de l’émotion que je peux mettre, des idées folles, c’est le projet le plus open et ça tombe bien, c’est celui qui marche le mieux ».

NK.F ayant également collaboré avec Angèle, Booba, Damso et Niska a ensuite expliqué que Nos et Ademo sont perfectionnistes. « Au bout du compte, le résultat est bien, mais on en sort traumatisés. C’est très, très, très dur. On est usés physiquement, mentalement. Après la sortie de chaque album, on ne voulait plus écouter un seul morceau. On était dégoûtés. », raconte le producteur Montréalais.