Après avoir réussi à se produire sur la scène du Zénith de Paris malgré un arrêté préfectoral interdisant son concert finalement suspendu, Freeze Corleone fait encore l’actualité en ce début de semaine suite aux révélations de son manager Shone concernant le contrat de distribution de son artiste avec Universal.
En 2020, lors de la parution de son album “Le Menace Fantôme“, Freeze Corleone s’est retrouvé sous le feu des critiques pour certains de ses propos, de ses morceaux, accusé par la Licra et le ministre de l’Intérieur de tenir des propos attisant la haine. En pleine polémique, Universal a lâché le rappeur du 667 en annonçant à l’époque la fin de leur collaboration dans un communiqué pour officialiser la nouvelle : “Universal Music France distribue depuis une semaine le premier album LMF de Freeze Corleone. La sortie de cet album a révélé et amplifié des propos racistes inacceptables. Universal Music France défend les valeurs de tolérance et de respect. Et a donc décidé de mettre un terme à toute collaboration avec cet artiste.”.
Shone révèle les dessous du contrat entre Unviversal et Freeze Corleone
Cela n’avait pas affecté le succès du projet, certifié disque de platine avec plus de 100 000 ventes et Freeze Corleone s’en était satisfait d’être enfin libre de son contrat avec Universal avec le tweet : “Enfin libre. Merci à tous pour le soutien. Dieu vaincra jamais, on arrête le marathon.”. Shone est revenu sur cette affaire dans un récent [mot manquant] pour expliquer que la maison de disques n’a jamais réellement en réalisé cette rupture de contrat pourtant annoncée à la presse. “Sachez que UNIVERSAL France n’a jamais rompu le contrat avec nous.”, explique-t-il tout d’abord avant de poursuivre sur les mensonges d’Universal, “Universal ce 18 septembre a menti au monde. En privé, il en est tout autre chose. Nous avions voulu rompre ce contrat, mais nos demandes ne plaisaient pas à Universal.”.
Shone révèle qu’Universal distribue toujours les disques de Freeze Corleone et poursuit l’exploitation de son premier album solo, “Universal jusqu’à maintenant continue de m’envoyer nos relevés de ventes chaque mois, continue de distribuer LMF et continue de manger l’argent du soi-disant antisémi*isme.”. L’ancien membre du groupe Ghetto Fabulous Gang raconte ensuite qu’Universal était l’incapacité légale de rompre le contrat, “Sachez que Universal ne pouvait pas légalement nous jeter du bateau ainsi. Ils devaient d’ailleurs nous donner cet argent, mais jusqu’à aujourd’hui rien les petits coquins. Je me dis qu’ils doivent surement savoir que Freeze n’est pas ce dont on l’accuse ou alors c’est la soif d’argent qui l’a tout simplement emporté sur l’éthique et la posture. Dire que l’argument de la rupture de contrat est vomi partout à chaque article contre nous comme si cela prouvait quelque chose. Bref, c’est beau l’hypocrisie.”.
Shone a souhaité divulguer publiquement la vérité sur cette affaire en précisant que cette affaire va se régler au tribunal et qu’une audience a eu lieu le vendredi 24 novembre.
Lisez leur communiqué.
Sachez que UNIVERSAL France n’a jamais rompu le contrat avec nous.
Jamais.
Universal ce 18 septembre a menti au monde.
En privé il en est tout autre chose.
Nous avions voulu rompre ce contrat mais nos demandes ne plaisaient pas a Universal.
Cette rupture ne… pic.twitter.com/wHTYfEb5pd— BIG SHONE GFG (@SHONEGFG) November 26, 2023