Après l’incident de la fusillade à la sortie d’un showcase de SCH à La Grande-Motte cet été qui a ciblé l’entourage du rappeur, le gang marseillais de la DZ Mafia continue de faire parler de lui. Une récente enquête a mis en lumière des liens étroits entre ce réseau criminel et la criminalité organisée corse. Ces révélations mettent en évidence la diversification des activités de la DZ Mafia et son expansion sur le territoire national.
Les investigations menées par la police judiciaire ont permis d’établir que Yassine Akhazzane, un individu connu des services de police et considéré comme un membre éminent de la criminalité organisée corse, était impliqué dans une affaire d’extorsion visant le propriétaire d’une boîte de nuit à Marseille. Agissant en tant que “booker” pour la DZ Mafia, il avait pour mission de trouver des artistes pour animer les soirées et de prélever une commission sur les cachets.
Cette affaire illustre parfaitement la méthode de fonctionnement de la DZ Mafia. Le gang marseillais n’hésite pas à recourir à la violence et à l’intimidation pour étendre son influence et imposer sa loi. Les enquêtes ont révélé que les membres de la DZ Mafia n’hésitaient pas à utiliser des armes à feu, à incendier des locaux et à proférer des menaces de mort pour parvenir à leurs fins.
Les victimes de ces agissements sont souvent des commerçants ou des entrepreneurs qui se retrouvent pris au piège. C’est le cas du propriétaire de la boîte de nuit “Le First” qui a été contraint de céder son établissement et de verser d’importantes sommes d’argent aux membres de la DZ Mafia.
L’implication de la criminalité organisée corse dans les activités de la DZ Mafia représente une menace sérieuse pour la sécurité publique. Les liens entre ces deux réseaux criminels pourraient favoriser la multiplication d’actes de violence et de délinquance dans les régions concernées.