Kerchak ne mâche pas ses mots sur sa 1ère écoute de Kaaris

Kerchak décrit sa première écoute de Kaaris sans mâcher ses mots pour juger sa découverte plus jeune de la musique de celui avec qui il a collaboré en début d’année sur le single “Double K” produit par DaWeed Beats, un morceau dont le titre fait référence à la première lettre commune des noms de scène des deux rappeurs.

Kaaris est trop cru selon Kerchak !

Lors de son passage au festival des Ardentes il y a quelques semaines, Kerchak a accordé une interview au média Tarmac pour s’exprimer sur divers sujets tels que les festivals, son jeune âge, la nouvelle génération de rappeurs français, son succès, les type beats, la jersey ainsi que l’influence de Kaaris. Le rappeur cagoulé a révélé la manière dont il a découvert dans sa jeunesse le style musical de Riska et comment il a dû faire preuve de ruse pour écouter avant ses dix ans l’album Or Noir aux paroles très explicites.

C’est à l’âge de 8-9 ans, en CM1 ou CM2, que Kerchak a écouté pour la première fois Kaaris, en demandant à son frère de lui faire découvrir les chansons du rappeur, mais son frangin refuse à l’époque. L’artiste anciennement nommé Zolal fait preuve de ruse, et c’est finalement un de ses amis qui lui fait écouter des titres de Kaaris. “J’ai demandé à un pote à moi, dehors, il m’a envoyé les sons. Je connais Bizon par cœur, je connais la moitié de l’album par cœur. Jusqu’à Le bruit de mon âme, je connais tout” décrit-il en avouant avoir particulièrement apprécié le single “Bizon” extrait de l’album “Or Noir“.

“Il est trop vulgaire. Dis-toi que j’avais 9 ans. Un enfant de 9 ans qui entend ça, comment veux-tu qu’il ne devienne pas fou ? Il est trop vulgaire, il est trop cru, il matrixe” poursuit-il en rigolant. Dix ans après cette anecdote, Kerchak a réussi à se faire une place dans l’univers du rap français, concrétisée avec une collaboration inédite en compagnie de Kaaris pour le morceau “Double K”, dont le titre fait référence à la première lettre commune des noms de scène des deux rappeurs.