La plainte de Drake contre Universal Music Group prend un nouveau tournant. Alors que le rappeur canadien accuse son label de pratiques frauduleuses pour favoriser Kendrick Lamar, de vieux tweets de Nicki Minaj remettent en question sa crédibilité.
Après avoir accusé Universal Music Group d’avoir truqué les chiffres de ventes de « Not Like Us », Drake se retrouve aujourd’hui confronté à ses propres contradictions. En effet, de vieux tweets de Nicki Minaj révèlent que la rappeuse avait elle-même dénoncé des pratiques similaires de la part du label, à son encontre, et en faveur de Drake.
Nicki Minaj : la témoin inattendue
Dans ses tweets, Nicki Minaj avait dénoncé le favoritisme dont bénéficiait Drake au sein de Spotify, affirmant que le label avait mis sa tête sur des playlists ne contenant aucune de ses chansons. Ces révélations mettent en lumière l’hypocrisie apparente de Drake, qui dénonce aujourd’hui des pratiques qu’il a lui-même subies par le passé.
Cette affaire met en évidence les enjeux de pouvoir au sein de l’industrie musicale. Les labels, les plateformes de streaming et les artistes sont engagés dans une lutte constante pour gagner en influence et maximiser leurs profits. Les accusations de Drake et les révélations de Nicki Minaj montrent que ces pratiques sont loin d’être exceptionnelles.
Cette nouvelle polémique risque de ternir l’image de Drake et de remettre en question sa crédibilité. Les fans et les observateurs du monde du rap se demandent désormais si le rappeur canadien est une victime ou un manipulateur.
.@Drake has taken over Spotify as he’s currently the face of every playlist on the streaming service. pic.twitter.com/b0dc4NQcmZ
— Pop Crave (@PopCrave) June 30, 2018
Spotify put drake’s face on every playlist but told me they’d have to teach me a lesson for playing my music 10 mins early on #QueenRadio. Even tho they’ve been giving away my music for free for years & I am one of the top Spotify artists of all time.
— Nicki Minaj (@NICKIMINAJ) August 19, 2018